Le tractopelle de la Forêt

le 6 février 2019 , par Benoit VETTIER , 772 vues

Nous partîmes cinq sans le sixième coincé chez lui par la neige. Mais par un renfort un peu lent,
nous nous vîmes (presque) trois mille arrivés au pont des Allemands.

Bref, un départ de Grenoble à une heure raisonnable (monseignor! il est l'or! il est huit or!), en passant par Voreppe, Pommiers-la-Placette (j'adore ce nom), Saint-Laurent du Pont, et bien qu'initialement nous pensions pousser jusqu'à Saint-Pierre et Perquelin (et non pas Miquelon), nous nous arrêtâmes donc vers le Monastère : une allure poussive, dix centimètres de neige sur la route depuis Voreppe, et un grand nombre d'autres autos.

Voilà pour la première moitié de l'approche : 8h-9h. La seconde moitié (9h-10h, donc) fut principalement consacrée à permettre au Motokultor (Joris : on verra plus loin pourquoi) de mettre les sangles de ses raquettes (trop petites, on verra plus loin pourquoi c'est important), et au Bulldozer (Fabien : aussi "médaille d'argent", ou "biactol", on verra plus loin pourquoi) de chausser ses skis (guenillage évité : au moins c'étaient bien des chaussures de ski et pas des boots de snow). Bref, la team Tractopelle, les encadrants.

Ensuite, promenade classique jusqu'au Monastère, puis ND de Casalibus, et puis montée vers le Habert de Bovinant. Et donc, au-delà de Casalibus, il a fallu commencer à tracer un peu plus sérieusement. Par-dessous pour tout le monde (le sol), mais aussi par-dessus pour Joris (les branches). D'ailleurs on a vu les marques de sentier disparaître (Fabien : "rendez-vous au printemps!").

Un peu avant de sortir de la forêt, il a bien fallu se rendre à l'évidence : en skis, ça passe quand il y a un mètre ou deux de fraîche, mais Joris "Motokultor", seul en raquettes, en a un peu bavé. Fabien "Biactol", lui, nous a gratifié d'une évolution digne d'un spliteux (il y a toujours une concurrence Or-Argent sur quelquechose...) en calant sur des peaux décollées. Ce qui a permis à des suiveurs plus sel que poivre de nous rattraper et nous doubler.

Grâce à un bon esprit d'initiative, nous décidâmes de nous arrêter là pour profiter des pentes immaculées avant que le bus de vieux ne vienne tout nous pourrir. Direction, Casalibus, pour remonter vers la Ruchère (Fabien : "t'en reveux? y'en re-n'a!").

Une belle descente bien raide dans une neige très, très profonde, et surtout très sylvestre, en choisissant parfois des itinéraires un peu encombrés de branchages mais finalement très sympathiques. Mémorable. Arrivés en bas (enfin sur une zone plate pas trop loin de Casalibus), un petit picnic avalé en vitesse (oui, le pâté en croûte c'est un peu comme un sandouiche), et surtout une séance intéressante de découpage-collage pour Fabien : chatterton, sparadrap, et visiblement un autre truc non identifié.

Ensuite, petite remontée dans la profonde (heureusement qu'on avait un Lyonnais en forme), dans les arbres puis dans la tourmente, en restant bien prudent vis-à-vis des pentes surplombantes.

FX fait une pause au milieu du tournage de sa pub pour Ovomaltine et Duracell

La team tractopelle souffle un coup

Ensuite, descente sympa mais pas si facile (il y avait vraiment beaucoup de neige), y compris en snow (le problème c'est de se relever, hein Joris ^^). Et Fabien finit par trouver un obstacle, qu'il vaincra en moins de deux minutes : Bulldozer sous la ruchère.

L'obstacle passé, il aurait été trop simple de suivre le boarder-cross jusqu'à Casalibus, donc ce fut une nouvelle petite excursion très raide puis très plate dans la forêt, et finalement un retour tranquille, skis aux pieds, jusqu'au coffre de l'auto. Bref, c'était sympa :-)

Candide Bulldozer Thovex

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