Le Roc d'Arguille tranformé en bec de la Scia

le 17 décembre 2017 , par Antonin VIDEAU , 838 vues

Pour être tout à fait honnête, le guenillage commence pour ma part la veille, quand je me rends compte à 21h que mes bâtons n'ont pas aimé que je les oublie pendant 8 mois au fond de mon coffre. Les mécanismes ont souffert d'un manque d'entretien et l'un de deux bloque complétement... Ni une ni deux j'envoie un appel au secours sur la mailing list ! Au bout de 3min, un texto de Mathieu, notre saint président, qui me rassure, il aura évidemment une paire en plus pour me dépanner !

Le samedi matin rdv à 7h30 au parking de l'esplanade. Tous le monde est la : Mathieu le président, Maël, Alexandre, Fabien, George, Thomas, Quentin, Mathieu "le nouveau" et moi.

Mathieu nous prévient, les conditions ne sont pas top, le manteau n'est pas très stable sur les versants Nord. C'est trop dangereux, on remet à plus tard le Roc d'Arguille et on part faire une autre sortie où on pourra se gaver de peuf sans danger: le bec de la Scia par les pistes de St Pierre de Chartreuse. Arrivé sur le parking, Mathieu "le nouveau", un Clermontois venu pour sa première sortie avec le club, lance les hostilités avec une seconde guenille : il a oublié ses bâtons de ski dans son coffre à Grenoble. Mais ça ne suffira pas, il en faut plus pour destabiliser nos deux encadrants, Mael avait également prévu le coup avec deux paires de bâtons en rab !

Allez hop, à 9h c'est parti, on démarre,  par ce qu'on n'est quand même pas venu ici habillés en feuilles de chou pour se faire brouter le cul par des lapins ! On avance bien, et vers 10h, à mi-chemin, on croise le premier local, il vient nous prévenir... La neige est BONNE.

En confiance nous terminons tranquillement la montée. Une fois en haut, nous rangeons le matos de montée et sortons celui de descente, non sans débattre sur le meilleur moyen d'obtenir sciemment la guenille d'or sans créer d'accident. Les sages sont formels : une guenille recherchée, c'est disqualification !

La descente est parfaite, rien d'autre à dire. A mi-chemin, nous croisons nos compagnons les  guenilles partis avec Bernie.

Après de chaleureuses accolades, le groupe des lève-tards nous quitte pour finir son ascension. Nous restons faire des entrainements de recherche DVA et implorer Mère Nature de nous octroyer un ou deux rayons de soleil (pour ce faire, planter les snows en cercle et gigoter comme un jambon au milieu).

Nos recherches DVA ont heureusement été plus fructueuse que notre cérémonie païenne. Nous sommes repartis impatients de profiter à nouveau de la poudre, puis d'aller prendre une bière, un vin chaud, ou un chocolat à St Pierre !

A+

 

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