Un Grand Som qui appel au silence

le 13 février 2017 , par Joris LEGAY , 1156 vues

En cette matinée dominicale du 29 janvier, un groupe de fidèles Guenilles (Jeff, Ina, Jeremy, Eugénie, Juliette, Alex et Aurélien) se rassemble sur le parking d'un temple dédié à la consommation de masse (les parkings y sont nombreux et spacieux). Mais ils ne sont pas là pour casser leur tirelire. Ils ont prévu d'aller communier avec Mère Nature, ailleurs, dans les forêts, les pentes, et les sommets de Chartreuse.

Ils acceptent d'acceuillir (et d'attendre), dans leur grande bonté d'âme et leur mansuétude, deux pelerins égarés (Joris et Pierre Axel).

Le chef de cérémonie, Jeff, a un suppléant tout trouvé pour l'occasion : JESUS ALLELUIA!!!

L'office se fera au sommet du Grand Som en passant par le col de Bonivant.

Le chemin de pénitence part du pont des Allemands et passe devant le séculaire monastère de la Grande Chartreuse. On ne peut que rester admiratif et sans voix devant ces imposantes batisses; certaines guenilles férues d'histoire ne manquerait pas de souligner le savoir faire architecturale de nos aïeux.

Les Guenilles en marche vers leur destin ne portent guère attention aux avertissements destinés aux simples mortels:

Et tracent en pleine forêt chartrousine vers le col de Bonivant:

La sortie de fôret se fait sous le col, dans une pente qui se raidie.

L'arrivée au col est le moment de faire une halte.

Le pélerinage continue par une (longue) traversée (chaotique?) pour les pauvres pécheurs que sont nos guenilles.

En chemin ils doivent changer d'itinéraires, des rochers se faisant trop présents sur la ligne directe qui mène au sommet.

Après un slalom entre les rochers l'autel cérémonial est atteint.

Et quelle vue!

Jésus, Jeff et leurs apôtres partagent alors un pic nic digne de la Cène.

Il est temps alors de quitter le divin et de redescendre vers la civilisation.

La descente commence en affûtant les carres sur les rochers et parfois à moitié à pieds.

Mais se termine en boardercross fôrestier, et sans bûcheronnage (enfin presque) (pas de photos ça va beaucoup trop vite)

Après tant de pénitence il fallait succomber à ... la gourmandise, avec des grosses parts de tarte aux noix et un gros tiramisu chartrousin (il n'y a pas de photos pour ne pas choquer certaines sensibilités), accompagnés évidement d'une bonne chopine.

Le dimanche porte bien son nom : jour du seigneur.