Mercredi c'est les Lances de Malissard

le 3 février 2017 , par Alexandre HOFFMANN , 1109 vues

Attention l'auteur de ces lignes est nul en orthographe. Ames sensibles s'abstenir.

Nous partîmes un mercredi matin vers 8h30 (modulo quelques retards) de carrefours Meylan après avoir savouré un petit déj offert par Pierre Lo.

Arrivés au parking de Perquelin notre fine équipe est constitué de Mounir en snow (le meilleur d'entre nous), Sophie en ski (parce qu'il faut bien faire la trace), Yannik en ski aussi (comme ça il peut se relayer avec Sophie pour faire la trace pendent qu'on chill derrière), Antoine en split (autant dire que la trace était bien faite), Pierre lo en snow (parce qu'on a un quota de raquetistes) et moi en snow (parce que la croix ça glisse pas bien). C'est à ce moment que moi, Pierre Lo et Mounir réalisons que nous n'avons pas de graines pour la montée. "Qu'a cela ne tienne" nous excalmère-t'on "ya que 1000m de déniv pas besoin de barres".

départ dans la forêt

C'est sur ces paroles hautement philosophique que nous entamons notre périple en direction des lances de Malissard. Nous commençons par suivre un petit chemin bien tracé (pour économiser nos traceurs), puis nous continuons dans la forêt, où on observe la présence d'une matière rare appelée "Peuf". Ladite "Peuf" est présente en quantité que l'on pourrait qualifier de "ça va mais c'est pas la teuf non plus" mais nous reviendrons à la qualité et à la quantité de cette substance en temps voulu (à la descente quoi). La forêt se de-épaissie à laisse place à une combe parsemée de petites branches qui nous serviront d'obstacles à la descente (c'est bien fait la nature quand même).

arbres pour slalom

C'est là qu'une première tragédie nous frappe : Yannik fatigué d'être exploité de tracer prétexte un problème de peau pour laisser les raquetiste asservisseurs passer devant et lui faire la trace. Face à une telle fourberie, nous laissons partons devant pour aller chiller attendre Yannik au soleil pendant que Peirre Lo l'aide à changer de peau (pour qu'il continue à tracer, on va pas faire des efforts non plus). Après l'effort intense qu'a constitué le fait de marcher avec seulement un skieur et un spliteux pour faire la trace pendant ou-là, 5 minutes, la faim commence à nous getter et Sophie et Antoine partagent généreusement leurs amuse-gueules. Yannik nous rejoins avec des peau toutes neuves, prêt à retourner au combat.

Au premier plan une trace faite par seulement une skieuse et un spliteux, au second plan Pierre-lo

Nous sommes environ à mettre parcours, et la neige se densifie, la confiance remonte quand soudain, Yannik se remet à prétendre que ses peaux ne collent plus et commencent à marcher à pied derrière nous (ça fait vraiment beaucoup d'efforts pour ne pas tracer, pas sur qu'il y ait gagné).

nos deux traceurs en pleine action

On arrive au sommet, on chausse, on part et...

OUAAAAAAAIIIIIIIIS LAAAAAAAAA PEUUUUUUUUFFFFF

OUAIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIS YA DLA PEUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUF !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!! Hum... Je m'emporte.

Le haut de la combe est vierge, ladite "Peuf" est au rendez-vous, et la neige masque cependant quelques cailloux assassins et quelques buissons. S'ensuit un petit passage dans la forêt sans histoire puis nous revenons à cette combe où une âme charitable à planté de jeunes arbres pour qu'on puisse slalomer, encore une fois ladite "Peuf" est là et tout le monde s’amuse. La descente touche à sa fin et nous poursuivons dans une forêt où la « Peuf » se raréfie. Sophie et Pierre-Lo émettent l'hypothèse qu'il ya moins de "Peuf" ici et qu'il faut faire attention à ne pas se prendre une souche, et je m'empresse de vérifier cette hypothèse empiriquement. Nous finissons sur un border assez large, ma foi bien sympathique (les pisse-froid diront qu'il y avait trop de cailloux...) .

Bref une bien belle sortie.

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