Entre le grand Renaud et le pic du col d'Ornon

le 26 mai 2016 , par Julie PORCHER , 1714 vues

Rdv 6h30 ce matin pour les guenilles... des vrais, moins une, qui déclare forfait pour descente trop sévère la veille de la Guinness.

D'autres sont bien sûr en retard ; mais Guilaume est tout excusé : non seulement il est venu en vélo à Comboire du centre-ville (et non des grands boulevards, la nuance est importante !), avec un style inimitable raquettes dans le panier et casque toujours accroché sur le torse, mais surtout il nous a peut-être évité une collision avec un sanglier ; des randonneurs se sont empalés une belle bête juste avant le Bourg-d'Oisans.

Nous n'avons heureusement pas guenillés dans la route ou falaise accrochée qui monte à Villard Notre Dame... C'est un peu brassé que nous sortons de la voiture, avec une mer de nuae mais aussi une couche de nuage assez haute qui laisse peu d'espoir de soleil.

Malgré un départ à plus de 1500m, que neni, ça porte dans un chemin boueux... avec des gouttes qui se mettent à tomber.

Pas de guenillage notoire par contre dans la traversée du ruisseau parfaitement maitrisée juste avant de chausser et d'attaquer les pentes soutenues de la rando.

Pierre-Lo, grand défenseur du guenillage, et sa copine arrivée en retard ne feront jamais la jonction avec nous et ils rentreront même avant nous! Nous ne saurons même pas si Pierre-Lo a ajouté ou non des points à son palmarès...

Vers 2400m, l'équipe se divise en deux avec d'un côté les gars : Mounir, Maël (Nouvelle recrue d'un encadrant ski), Willy et Christophe pour aller au pic du col d'Ornon et de l'autre le groupe des filles : Eugénie, Sophie (futur guenille pour la saison 2017), Julie et Guillaume, pour le Grand Renaud ;).

     

Christophe, le fils du vent, ne résistera pas à rejoindre le groupe des filles pour les guider à affronter les rafales de vent qui s'est levé en même temps que des bouts de ciel bleu apparaissent. Nous ne trainons pas au sommet et attaquons directement la pente en neige dur au départ puis en bonne moquette.

A la pause pique-nique au soleil, avec le groupe reformé, on fera la rencontre insolite d'une colonne de surfeurs venus de l'hémisphère sud avec un colombien, un brésilien et leurs amis : C'est Daniel et ses pôtes. L'occasion pour lui d'échanger ses TSL avec lesquelles il galère depuis le départ contre les raquettes MSR du Club. Et c'est tout heureux qu'ils continueront leurs rando.

Pour nous le reste de la descente, ce sera comme qui dirait très printanier : une neige très très lourde où apparemment le snowboard est la moins pire des armes!

Pas la meilleure et peut-être la dernière sortie de la saison... mais dans tous les cas une sortie qui s'est terminée en terrasse à Bourg d'Oisans.

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