powpowesie champsaurine

le 27 mars 2016 , par Gregoire FLEISZEROWICZ , 1790 vues

 

Il est des contrés, hostiles, peu habitées

Théâtre rêvé des plus belles épopées.

C’est l’une d’entre elles que je vais vous conter ;

Elle raconte Willy, Christophe, Jeff et Grég

4 lascars réunis mars deux mille seize

Pour profiter des 60cm de fraîche tombés sous les mélèzes.

Car le blanc est bien la couleur de l’or

Dans l’pays du champsaur.

 

Jour premier

Mais point d’Grande Aventure

Sans un guerrier blessé !

Premier jour je (Jeff) m’emballe, m’enpalle dans la forêt

Sur un vieux tronc bien dur

Et bim ! 2 côtes félées !

1 semaine de rando, warf warf, j’vais bien en chier !

 

Jour second (1400m)

Pas assez pour calmer

Notre équipe d’acharnés.

Les conditions sont rudes, Faut pas faire les malins

Risque 4 bien tassé ;

« Tintintintiiiin ! »

Direction le Palastre, aimable 800m aux pentes bien clémentes.

Deux montés dans ces bien jolies pentes 

Et claquer les virages dans cette neige démente ! jeff en profondegerbe

christophe

 

Jour troisième (1450m)

Les choses sérieuses commencent ; Direction Archinard, pour un sommet d’bâtard. 

Itinéraire alpin, pour la Grande Autane :

Une épaule, 200m d’arête

Pour fouler la Grande Dame,

Et rider sa face sud à faire sauter la braguette 

Remontée bien musclée au col des Rouanette

Sûr : pas un itinéraire d’mauviettes !

Enfin dernières pentes, neige immaculée

Pour une descente d’enculés.

Pas la moindre trace à l’horizon,

Lumière de 15h : c’est bon c’est bon !

La sagesse de Willy :

« Un vallon vierge en peuf, c’est pas tous les lundis ! »

 greg notre hôtela grande autaneles lascars

Jour quatrième (+1400m)

La montagne bien chargée incite à la prudence.

D’abord Aiguille d’Ancelle, puis remettre l’couvert,

Pour l’col d’la fourachière ;

Christophe est comme en transe.

 

Les journées sont démentes, les soirées bien relax

Calé au coin du feu, le poil est à son max.

Tranquilos , comme des renardeaux

On régale aux fourneaux

Petits plats des montagnes, à base de papapatates !

La raclette, c’est dla bombe bébé,

Et si t’as l’pédigré tu vas bien te gaver.

 

Qu’enfin, surgit le drame : on va perdre un collègue 

En effet le Gregou se vidant

Par tous ses orifices

Pour lui c’est évident :

Demain, pas de glisse !

Sans vice, mais plein d’malice

Je lui taxe son swallow

Pour envoyer du gros,

Et gicler la powpow !

 

Jour cinquième (+1500m)

C’est donc la team réduite pour le col de Fond Froide

Vallon maxi sauvage, On y croise nul visages

C’est si bon d’se retrouver

Dans ce trou si paumé.

Rando en solitaires

Dans ces pentes bien chargées

D’une belle peuf bien légère chauffée

Par le soleil vénère.

 collujeff et son jouet

 

Jour sixième (-1000m)

Le Greg est retapé, on va pouvoir s’casser.

Le pauvre, un jour de rouille !

Maintenant : refuge entres couilles !

Refuge des chaumettes, vallée d’champoléon

1000m de pure peuf, on est comme des rois

Mais arrivée au gite : pas d’bois 

Ben merde alors : comme des cons !

Pas de quoi inquiéter des bucherons chevronés

On dépouille la forêt, débitons 4 stères

Pour profiter au chaud de notre bonne fondue, faut pas s’en faire !

 la bascule

 

Jour septième (1200m)

Un ultime sommet

Clôture notre épopée.

Celui que le topo,

Lui-même a qualifié

De plus belle rando

De toute la vallée.

Davaî le col du Loup !

 

Encore une belle trace, Le soleil tape sa race.

Final bien engagé, 40 cartonné

Que nous nous tapons

Bien sûr sans crampons.

jeff dans le pentu

Derniere descente d’la s’maine,

Fait chier, on a la haine !

Sauf pour Willy ; une raquette giclée du sac à dos

300 mètres plus haut 

Ben ça c’est balot !

Il remonte, il a la mort

En lice pour la Guenille d’or

 

Fini, nous célébrons ces beaux moments

Au bistrot, autour de bons ptits rhums.

Pour achever le modeste récit

D’une semaine réussie :

Un diplomatico, pour fêter la powpow

Un bon jamaicain, pour fêter les copains !

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